Eglise Sainte-Maxence 

L’Eglise Sainte Maxence, construite au XVème siècle, est l’une des rares église à avoir été totalement rénovée après sa destruction quasi-totale lors de la guerre de Cent ans (1337-1453). Lors de la Révolution Française, les vitraux ont été brisés, l’orgue et le mobilier détruits, les tombeaux saccagés et les peintures murales effacées. Le 23 mai 1921, l’église est classée au titre des monuments historiques. Aujourd’hui, ce patrimoine a été restauré et accueille la population qui souhaite s’y recueillir.

Eglise Saint-Lucien 

Bâtie à Sarron sur une terrasse alluviale qui la mettait à l’abri des débordements de l’Oise, Saint-Lucien est une église de style roman, construite durant la seconde moitié du 11ème siècle. Sa nef basilicale et l’abside en hémicycle, inscrites dans un massif de maçonnerie rectangulaire, montrent que les traditions architecturales préromanes étaient encore très vives à cette époque. Le clocher en charpente est central, court, en ardoise. Des fenêtres surplombées de billettes et d’étoiles en témoignent. 

Hôtel de ville 

L’Hôtel de ville a été construit en 1929 sous l’impulsion du maire Georges Decroze afin de répondre aux besoins d’une cité en pleine expansion industrielle et démographique. La bâtisse est de style art déco. Un style qui se caractérise par les lignes, les formes géométriques et les motifs stylisés. On le retrouve sur la grille d’entrée, les ferronneries extérieures, les initiales de la ville et ses bas-reliefs.

La salle du conseil municipal avait fait l’objet d’une attaque des Allemands. Ces derniers avaient lancé un obus sur la façade de l’hôtel de ville, dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1944, sans faire de victimes.

Depuis, des travaux de grande ampleur ont été réalisés. Un ascenseur est désormais disponible pour que les personnes à mobilité réduite puissent accéder aux différents étages de la bâtisse, notamment à la salle des mariages. Le parvis de l’hôtel de ville va quant à lui être aménagé dans le courant de l’année.

Le pont 

L’histoire de Pont-Sainte-Maxence est étroitement liée à celle de ses ponts.

Le premier pont connu était situé en amont de l’actuel, dans le prolongement de la rue Charles Lescot. Cet ouvrage, dont l’existence remonte à l’an 673, possédait dix arches et un pont-levis.

Les besoins croissants de la navigation obligèrent la municipalité à construire un nouveau pont. Le projet fut confié à Jean-Rodolphe Perronet, premier ingénieur du roi. Les travaux durèrent de 1773 à 1785 mais il s’écroula dans l’Oise le 2 septembre 1914.

Le pont connu en effet de nombreuses destructions. La construction du pont tel qu’on le connait aujourd’hui a débuté en 1943. Il a nécessité 1 850t de ciment, 950m3 de bois, 312m3 de pierre de taille, 368t d’acier, 6000 m3 de béton alors qu’une pénurie de matériaux et un manque de main d’œuvre sévissaient. Il fut ouvert à la circulation le 23 juillet 1949. 

Le château Richard

En 1893, Me Théophile Richard, ancien maire de la ville, achète une propriété d’environ 2ha, située 26, rue de Cury (actuellement 12, rue Louis Boilet). C’est dans le parc de celle-ci qu’ont été construits la poste et la Manekine. Après son décès en 1908, la propriété familiale est divisée et son fils aîné Edmond fait construire sa maison, l’actuel château Richard.

La propriété Richard est finalement rachetée par la ville en 1963, sous l’impulsion du maire Gérard Palteau, pour 14 millions de francs de l’époque. La première Maison des jeunes et de la culture (MJC) du département y est aménagée.

Le bâtiment occupé par l’office de tourisme était l’un des bâtiments du domaine Richard.

Le château de Villette

Le château de Villette prit vie autour de 1760 lorsque Pierre Charles de Villette acheta le fief nommé « Plessis-Longueau » avec les prérogatives seigneuriales qui lui étaient attachées. 

Après avoir démoli le château des marais de Sacy, il décida de bâtir une résidence au Plessis-Longeau qu’il nomma « Plessis-Villette ».  Le château vit différents propriétaires. Jusqu’en 1859, il fut la résidence du troisième marquis de Villette, qui y décéda.  

Alfred de Montreuil, un cousin éloigné du marquis à qui le domaine a été confié, le vendit en 1900 au banquier Edgar Stern, qui ordonna la disparition du château pour le remplacer par un énorme bâtiment de style néo-Louis XIII, inauguré en 1903. Il devint le théâtre de fêtes somptueuses à la Belle Epoque. Jusqu’à la déclaration de guerre en 1914, le château et le domaine ont connu une grande prospérité. Malheureusement, durant les deux Guerres mondiales, le domaine subit d’importantes détériorations. Plus tard, le site fut racheté par les frères Pigoni, entrepreneurs forestiers et Nereo Randon, spécialiste dans la restauration des monuments historiques. 

Le mont Calipet 

L’histoire du mont Calipet remonte au milieu du 16ème siècle. Il s’y trouvait alors un calvaire dominant la ville. Il prit forme grâce au Duc d’Uzès, qui décida de construire un moulin à vent, en 1717, puis la tour du mont Calipet en 1719.  Plus tard, la congrégation religieuse des Frères Maristes, installée à l’institution Saint Joseph, y érigea une chapelle.

Le mont Calipet était un promontoire utilisé pour apercevoir à l’horizon, les plus hauts monuments parisiens. 

Au XXème siècle, il va servir d’espace culturel où d’illustres poètes, écrivains et artistes parisiens viennent se détendre. Quelques années après, le mont Calipet avec sa tour, son moulin, sa chapelle, sa table d’orientation au-dessus du cimetière devient un lieu de vie, de promenade, de pique-nique pour les Maxipontains. 

Le mont Calipet est inscrit au Parc naturel régional et est classé au sein du réseau de sites européens Natura 2000. La cave du mont Calipet abrite chaque année au moins un Petit rhinolophe, une espèce de chauve-souris.